Collège d'Hypnose de Paris: une Formation en Hypnose Ericksonienne, Médicale, EMDR à Paris.
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Collège d'Hypnose de Paris: Formation en Hypnose Médicale et Paramédicale, Hypnothérapie, Hypnose en Douleur Aiguë et Chronique, Hypnose Ericksonienne, Formation EMDR à Paris

Hypnoscope Novembre 2014 - Actualités Thérapeutiques



Hypnoscope Novembre 2014 - Actualités Thérapeutiques

Hôpital: des patients opérés sous hypnose - Le Télégramme

Depuis un an, une centaine de patients de l'hôpital de Quimper ont échappé à l'anesthésie générale en optant pour une autre alternative : l'hypnose en complément d'une anesthésie locale.

Au centre hospitalier intercommunal de Cornouaille, un médecin et sept infirmiers anesthésistes sont déjà formés à la technique de l'hypnose. Trois autres médecins ont débuté la formation dispensée à l'institut Émergences de Rennes. Durant la Semaine de la sécurité des patients, le Chic informe le public sur cette nouvelle technique thérapeutique. À l'origine de ce projet, Nathalie Le Gall, une infirmière anesthésiste soucieuse d'améliorer la prise en charge des patients. Au début, son intérêt pour l'hypnose a bien suscité quelques sourires polis. Vite effacés au vu des premiers résultats obtenus en salle d'opération.

Une technique naturelle

Nathalie Le Gall a suivi sa formation en 2013 auprès du Dr Claude Virot qui « fait office de précurseur » en hypnose à visée thérapeutique. « La formation dispensée par Émergences est reconnue sur le plan international. C'est une référence en Europe. La formation, de douze jours, est étalée sur une année ». Mais « ça n'a rien à voir avec l'hypnose pratiquée dans les cabarets », prévient Arnaud Kergroach, infirmier anesthésiste récemment converti. « Ce n'est pas une croyance, ce n'est pas un don. C'est un phénomène naturel. L'hypnose, c'est la capacité d'être absorbé par une pensée et tout le monde l'a. Ça marche très bien avec les enfants car ils sont très réceptifs. Avoir un esprit cartésien n'est pas un obstacle. On va alors travailler sur la résistance ». Loin des clichés du music-hall où une salle entière peut se retrouver plongée dans le sommeil, l'hypnose pratiquée dans les salles d'opération est un état d'éveil. Mais ce n'est pas un état de relaxation. Le patient est conscient et entend tout ce qui se passe autour de lui. L'hypnose agit sur l'inconscient. En détournant l'attention du malade sur une pensée positive, il en vient à oublier la douleur ou son appréhension pour subir un examen comme l'IRM.

En substitution de l'anesthésie générale

L'hypnose peut être proposée en substitution de l'anesthésie générale sur certaines interventions : thyroïdectomie, vasectomie, pose de stérilet... Le patient est toujours vu avant l'intervention. « On lui explique ce qu'est l'hypnose et ce que ce n'est pas, et comment cela va se dérouler. Si la personne accepte, on va travailler sur ses souvenirs et sa perception du bien-être, relate Arnaud Kergroach. Lors de l'opération qui se déroule sous anesthésie locale, on va utiliser un langage très positif et rassurant, des mots qui vont apaiser. On induit la transe hypnotique dans le silence. Il faut une dizaine de minutes pour mettre en condition. On fait un signe au chirurgien quand le patient est prêt. Durant toute la durée de l'opération, je lui tiens la main. On a convenu d'un signe si jamais il ressent une douleur et souhaite arrêter. Le plus difficile c'est d'entretenir cet état sous hypnose. On observe très attentivement le patient et on surveille ses réactions. On est obligé de le ramener en sécurité car le patient peut être un peu perdu. On l'accompagne en salle de réveil ». Parfois l'opération peut être longue et demander beaucoup d'énergie à l'hypnologue. L'intervention sous hypnose se déroule dans le plus grand calme et dans une ambiance plus feutrée. Il faut compter près d'une heure d'attention de tous les instants pour une thyroïdectomie.

Moins d'effets secondaires

Le recours à l'hypnose offre bien des avantages. Les patients sont plus calmes, la tension plus basse et le rythme cardiaque est moins élevé. Il y a moins d'effets secondaires liés aux produits anesthésiants. La cicatrisation est plus rapide et la durée du séjour est moins longue. La prise d'antalgiques est aussi moins importante, ont pu remarquer les praticiens. « L'hypnose, complète Arnaud Kergroach, apporte le même niveau de sécurité que l'anesthésie générale. On assure la même surveillance sur le patient et sur les scopes et les intraveineuses. Si ça ne se passe pas bien, on passe à l'anesthésie générale. Mais cela ne s'est jamais produit avec nos patients sous hypnose ». Au service des urgences du Chic, un médecin, le Dr Virginie Pacalin, pratique aussi l'hypnose pour la prise en charge de douleurs très aiguës. La mise en place d'une consultation hypnose hebdomadaire est en projet.
Cathy Tymen

L'Hypnose en dentisterie

Télématin propose une vidéo sur l’utilisation de l’hypnose au cabinet dentaire. Ce reportage présente le travail du Dr Myriam Bloch, chirurgien-dentiste. L’hypnose facilite la prise en charge des patients souffrant d’une phobie des soins dentaire. Elle favorise également une meilleure gestion de la douleur et permet ainsi de diminuer les anesthésiques.


 

Addictions, douleurs : l'autohypnose est une technique en vogue - RTBF.be

L'hypnose est un état de conscience particulier qui n'est ni le rêve, ni le sommeil. On connaît bien, aujourd'hui, l'utilisation de cette technique en chirurgie comme alternative à l'anesthésie. Mais depuis quelques temps, les spécialistes développent des ateliers d'autohypnose pour permettre à leurs patients de se prendre en charge, de se débarrasser d'une addiction, d'une compulsion; de gérer aussi des douleurs chroniques.

A travers quelques portraits, nous découvrons les bienfaits de cet outil qui aide à guérir.

Nadine est potomane depuis 20 ans, ce qui veut dire qu'elle buvait jusqu'il y a peu entre huit et dix litres d'eau par jour plus des sodas: "En fait, je bois toute la journée. C'est du non-stop, je n'arrête pas... quand je suis en manque, je suis angoissée, j'ai peur, je panique...". A cette souffrance s'ajoutent des problèmes aux reins. Nadine décide donc de suivre des ateliers pour apprendre l'autohypnose.
Après sa première séance et en pratiquant tous les jours, sa consommation s'est réduite à trois litres. Au vu de ces résultats, Nadine continue les séances de groupe. Lors de la dernière, le Dr Eric Mairlot a demandé à ses patients d'apporter un aliment obsessionnel. A partir de là, le thérapeute va s'appuyer sur les capacités autohypnotiques des participants: "En fait, on a des capacités autohypnotiques positives qui vont stopper les capacités autohypnotiques négatives.  Pas exemple, la crise de boulimie, c'est typiquement une sorte d'état modifié de conscience, quand on est hypnotisé par la nourriture et qu'on fonce dessus, qu'on n'arrive plus à s'arrêter, qu'on perd le contrôle, c'est de l'autohypnose négative. Et le moyen de sortir de ces états hypnotiques négatifs, c'est d'avoir à sa disposition une autohypnose positive; donc, on va puiser en nous des capacités de nous sentir bien tout simplement sans avoir à bouffer, boire ou fumer." 

Sortir de sa boulimie
Barbara a suivi aussi les ateliers d'autohypnose du Dr Mairlot. Elle était boulimique et souffrait d'achats compulsifs. D'une part, elle trouvait qu'elle avait d'énormes genoux et n'osait pas porter de robe et d'autre part, ses achats répétitifs avaient vidé son portefeuille. Elle avait déjà essayé d'autres types de thérapie mais n'étant pas très volontaire; elle s'arrêtait pendant quelques jours pour retomber de plus belle dans ses travers. Aujourd'hui, quand elle se retrouve face à une pulsion, elle se répète une petite phrase travaillée en l'autohypnose "ça va aller" qu'elle associe à un geste, elle se fait un petit bisou sur l'épaule; elle se calme, s'apaise et l'anxiété passe, la compulsion est évitée.

Autohypnose et cancer
Dans le service d'algologie du Professeur Faymonville au CHU de Liège, on organise des séances d'autohypnose pour les patients atteints de cancer du sein ou de la prostate. Les séances commencent toujours par une série de petits exercices, comme faire la liste de ses besoins : "qu'est-ce que j'ai besoin pour me sentir bien?" Puis s'ensuit la séance d'autohypnose proprement dite, le but étant de replonger le patient dans des expériences sensorielles positives. Le professeur nous explique qu'"en oncologie, très souvent on a l'impression de devoir subir ses traitements (chimiothérapie, radiothérapie...), de rester un peu passif et donc, donner un outil qui leur permet de mieux gérer les douleurs, d' apporter du confort, c'est intéressant car le patient devient acteur de son traitement". 
Pour certaines personnes, apprendre à prendre soin de soi, cela n'est pas évident et c'est un peu l'histoire de Christiane. A la sortie de son traitement pour le cancer du sein, on lui a proposé d'apprendre l'autohypnose. Christiane a accueilli cette proposition avec enthousiasme: "Je voulais avancer, récupérer... je voulais reprendre mes activités dans la ferme, m'occuper de mes bêtes... Le traitement est très dur et donc le fait de pouvoir dire j'oublie tout, de pouvoir prendre conscience qu'il y a moyen de relativiser... c'était important".
Comme les deux autres témoins -Nadine et Barbara- Christiane fait ses exercices régulièrement et chez elle, l'autohypnose a changé sa vie: "Je pense que ça m'a vraiment apporté cette faculté de dire halte, je suis là, j'existe, je fais des choses pour moi, je pense à moi de temps en temps".
Dominique Burge

 

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Rédigé le Lundi 10 Novembre 2014 à 00:44 | Lu 1843 fois modifié le Mardi 28 Avril 2015

Laurent Gross
Laurent Gross est: Président du CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris,... En savoir plus sur cet auteur



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