© Illustrations : Geneviève Marot
Cette expérience m’a permis d’ouvrir mes frontières du possible. J’ai pu y expérimenter des techniques hypnotiques du « mine de rien », des histoires métaphoriques en poupées russes, et des suggestions post-hypnotiques directes et indirectes. Je me suis retrouvée coincée dans mes retranchements professionnels, forcée de laisser mon inconscient prendre le relais pour me montrer la voie.
QUI EST L’ÉCHASSIER DÉSARTICULÉ ?
Jovan est un beau jeune homme longiligne de 37 ans. Il vient tout juste, en se mariant, de rentrer dans une grande famille rennaise qui m’est très chère. Jovan est serbe. Il a tout quitté pour suivre sa femme. En deux ans, tous ses repères ont changé. Il s’est installé à son compte comme auto-entrepreneur dans le bâtiment. L’avenir semblait s’ouvrir devant lui.
Ce jour-là, lorsque je croise Jovan dans la rue, je ne le reconnais pas. Je vois juste passer devant moi la silhouette d’un grand échassier désarticulé qui s’effondre et se relève à chaque pas. C’est lui qui m’arrête pour me dire bonjour. Après un court échange, il repart dans un claudiquement qui me glace. Je ne suis pas médecin, mais ce que je vois me fait penser à la manifestation d’une maladie dégénérative génétique. Son pied gauche ne le porte plus et se dérobe. Lui, le bel homme élancé, s’est transformé en pantin désarticulé. La semaine suivante, j’apprends que ses symptômes se sont manifestés depuis trois semaines d’une façon inexpliquée et abrupte. Des examens médicaux poussés sont en cours. Les recherches se poursuivent jusqu’à la Pitié-Salpêtrière. On craint une maladie neurodégénérative, mais rien n’est affirmé car les résultats finaux ne sont pas encore tombés.
22 juin. C’est dans ces conditions que Jovan pousse la porte de mon cabinet. En plus de ses problèmes de déplacement, il me révèle qu’il souffre depuis plusieurs années d’une « sorte de fibromyalgie invalidante ». L’ensemble de ces symptômes sont si omniprésents qu’il est dans l’incapacité de travailler et se retrouve sans aucune ressource financière. Je suis écartelée entre l’envie de répondre à sa demande, et celle de prendre les jambes à mon cou ! Un nombre incalculable de questions se posent : ne suis-je pas à la limite entre le professionnel et le personnel ? Est-ce que je ne suis pas trop impliquée émotionnellement au vu du contexte familial ? Et si mon intervention était inefficace ou, pire, inappropriée ? Et si Jovan ne comprenait pas suffisamment le français ? Et si je découvrais une pathologie mentale inavouable ? Et si...
PHASE 1 : PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
Après avoir pris conseil auprès de mes pairs, je prends la décision de ne pas me défiler. En attendant le diagnostic médical final, je commence prudemment par une prise en charge uniquement sur le versant hypnotique. Je lui propose des séances de soulagement et d’accompagnement du sommeil. Jovan, à mon grand étonnement, rentre en hypnose très facilement. Il est régulièrement en lévitation. Son lâcher- prise est profond. Il dit avoir une hypnose essentiellement kinésique, avec une sensation d’apesanteur apaisante et de flottement. Je constate que mes scrupules de défaut de compréhension ne tiennent pas. « La musicalité » du ton hypnotique, les formules de répétitions, les expressions simples et dissociatives sont très efficaces. Il dort mieux, sent moins de tension dans son corps, mais rien de plus. Sa marche reste toujours effondrée. Une semaine plus tard Jovan se déplace à Paris et le diagnostic tombe. Pas de maladie dégénérative. Pas de maladie génétique. Rien n’est organique. C’est à la fois un immense soulagement et une grande stupeur. Comment admettre, pour lui si cartésien, qu’il serait lui-même l’auteur de son effondrement ? Est-il un affabulateur ? Est-il fou ? Comment soigner cette affliction ? Comment faire face à sa femme et sa belle-famille avec un tel diagnostic ? Cet éclairage médical me permet d’orienter mon intervention sur les symptômes somatomorphes. Je reprends avec lui ce que l’on sait sur les troubles dysfonctionnels. Une triple prise en charge va alors se mettre en place autour de Jovan : un psychiatre pour son état dépressif et ses douleurs, un kiné pour la rééducation de la marche, et nos entretiens psychologiques et hypnotiques. Pour moi cette pluridisciplinarité est indispensable. Je couple mes séances d’hypnose avec une approche plus classique d’entretien clinique sur le « savoir et comprendre pourquoi ». En fait, il a déjà fait une psychothérapie, mettant au jour des troubles post-traumatiques liés aux conflits de l’ex-Yougoslavie. Il me dit les avoir réglés. Je fais ici le choix de ne pas les développer. Ce qu’il garde aujourd’hui, c’est un sentiment oppressant de grande insécurité. « Dans l’existence tout peut s’effondrer. » C’est lui qui s’est toujours relevé seul, courageusement. Cet état de stress permanent le maintient dans un état d’hypervigilance et d’extrêmes tensions. Nous faisons ensemble les liens qui se tissent entre son histoire, sa situation d’existence actuelle, et ses symptômes somatomorphes. C’est le corps qui parle. Les semaines et les séances se passent mais rien ne bouge vraiment. Il est toujours réceptif à l’état de détente et de bien-être en hypnose. Mes nombreuses suggestions post-hypnotiques sont sans résultat. A la fin de chaque séance, Jovan a toujours la démarche d’un échassier désarticulé. Je prends conseil auprès du Docteur Dominique Megglé, avec qui j’étais en formation. Après m’avoir aidée à analyser la situation, il me dit cette phrase, que je ne comprends pas sur le coup : « ne sois pas là où on t’attend ». Après un temps de réflexion, je m’aperçois que je suis exactement là où on m’attend. Dans une thérapie classique qui était restée jusque-là en surface, inefficace. Les traitements hypnotiques des troubles post-traumatiques (exemple : projection du traumatisme sur écran et mes « MAY » (mouvement alternatif des yeux, en hypnose) ont sur lui des effets peu concluants. Je prends conscience que Jovan, sans le faire volontairement, maintient en échec mes techniques et mes suggestions directes post-hypnotiques. En effet, s’il accepte l’hypnose, son efficacité thérapeutique reste à prouver. Je pense que Jovan est dans une « résistance de protection » que je n’ai pas encore réussi à contourner. Il faut donc trouver un autre chemin. Mais lequel ? C’est ma supervision mensuelle avec Maxime Bellego qui vient grandement m’éclairer. Après cette prise de recul et ces temps de précieuses réflexions, je reprends des éléments relevés dans les entretiens cliniques : « Tu sais Jovan, je suis assez démunie devant ce qui t’arrive. Mais ce que je vois de toi pendant nos entretiens, c’est comment tu sais te protéger. Comment tu t’es toujours protégé. Comment tu as toujours su protéger les autres. Regarde ta vie : ça a toujours été efficace. La force est à l’intérieur de toi. Et pour ton symptôme, ce que l’inconscient a fait, l’inconscient peut le défaire. » Sur le pas de ma porte, je finis l’entretien par cette phrase qui s’impose à moi, et me semble venir de nulle part : « Et si finalement, Jovan, cet effondrement était une chance ?... »
PHASE 2 : LA THÉRAPIE DU « MINE DE RIEN »
C’est alors que je vais commencer la thérapie du « mine de rien ». Je maintiens les séances d’hypnose formelle parsemées de suggestions directes de rétablissement.
En parallèle, je décide de truffer mon discours informel d’une multitude de suggestions indirectes, en douce, mine de rien. Un peu à la façon de la Pomponnette de Marcel Pagnol dans La femme du boulanger (ça rappellera des souvenirs à ceux qui ont fait des formations avec le Docteur Patrick Bellet). Cette façon indirecte de communication crée la confusion chez le patient. Dominique Megglé parle « de choc et surprise ». Je me sers aussi des techniques de l’histoire dans l’histoire, appelées aussi histoire en escalier ou encore en poupées russes, comme j’aime les nommer. Je saupoudre le tout de phrases refrains, qui viennent en leitmotiv parsemer mon discours, technique dont parle Sophie Cohen. Pour couronner le tout, pour dépasser mes difficultés, je demande à mon inconscient de prendre le relais et de me montrer la voie de mon inventivité. « Le conscient c’est lui qui parle, l’inconscient c’est lui qui travaille. » C’est comme ça que je me réveille un matin avec le mot « Kapla » dans la tête. Kapla-Kapla-Kapla ! Vous savez ce que c’est ? Ce sont des petites planchettes de bois rectangulaires qui permettent, en les superposant, de faire apparaître des constructions imaginaires. Ce mot est pour moi une illumination. Le cheminement que je dois prendre devient clair. Une multitude d’idées bouillonnent. Toutes se connectent et un nombre incalculable d’histoires vraies ou romancées apparaissent dans mon esprit. Lorsque je me rends ce jour-là à mon cabinet…
Pour lire la suite de l’article et commander la Revue Hypnose & Thérapies Brèves n°61
QUI EST L’ÉCHASSIER DÉSARTICULÉ ?
Jovan est un beau jeune homme longiligne de 37 ans. Il vient tout juste, en se mariant, de rentrer dans une grande famille rennaise qui m’est très chère. Jovan est serbe. Il a tout quitté pour suivre sa femme. En deux ans, tous ses repères ont changé. Il s’est installé à son compte comme auto-entrepreneur dans le bâtiment. L’avenir semblait s’ouvrir devant lui.
Ce jour-là, lorsque je croise Jovan dans la rue, je ne le reconnais pas. Je vois juste passer devant moi la silhouette d’un grand échassier désarticulé qui s’effondre et se relève à chaque pas. C’est lui qui m’arrête pour me dire bonjour. Après un court échange, il repart dans un claudiquement qui me glace. Je ne suis pas médecin, mais ce que je vois me fait penser à la manifestation d’une maladie dégénérative génétique. Son pied gauche ne le porte plus et se dérobe. Lui, le bel homme élancé, s’est transformé en pantin désarticulé. La semaine suivante, j’apprends que ses symptômes se sont manifestés depuis trois semaines d’une façon inexpliquée et abrupte. Des examens médicaux poussés sont en cours. Les recherches se poursuivent jusqu’à la Pitié-Salpêtrière. On craint une maladie neurodégénérative, mais rien n’est affirmé car les résultats finaux ne sont pas encore tombés.
22 juin. C’est dans ces conditions que Jovan pousse la porte de mon cabinet. En plus de ses problèmes de déplacement, il me révèle qu’il souffre depuis plusieurs années d’une « sorte de fibromyalgie invalidante ». L’ensemble de ces symptômes sont si omniprésents qu’il est dans l’incapacité de travailler et se retrouve sans aucune ressource financière. Je suis écartelée entre l’envie de répondre à sa demande, et celle de prendre les jambes à mon cou ! Un nombre incalculable de questions se posent : ne suis-je pas à la limite entre le professionnel et le personnel ? Est-ce que je ne suis pas trop impliquée émotionnellement au vu du contexte familial ? Et si mon intervention était inefficace ou, pire, inappropriée ? Et si Jovan ne comprenait pas suffisamment le français ? Et si je découvrais une pathologie mentale inavouable ? Et si...
PHASE 1 : PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
Après avoir pris conseil auprès de mes pairs, je prends la décision de ne pas me défiler. En attendant le diagnostic médical final, je commence prudemment par une prise en charge uniquement sur le versant hypnotique. Je lui propose des séances de soulagement et d’accompagnement du sommeil. Jovan, à mon grand étonnement, rentre en hypnose très facilement. Il est régulièrement en lévitation. Son lâcher- prise est profond. Il dit avoir une hypnose essentiellement kinésique, avec une sensation d’apesanteur apaisante et de flottement. Je constate que mes scrupules de défaut de compréhension ne tiennent pas. « La musicalité » du ton hypnotique, les formules de répétitions, les expressions simples et dissociatives sont très efficaces. Il dort mieux, sent moins de tension dans son corps, mais rien de plus. Sa marche reste toujours effondrée. Une semaine plus tard Jovan se déplace à Paris et le diagnostic tombe. Pas de maladie dégénérative. Pas de maladie génétique. Rien n’est organique. C’est à la fois un immense soulagement et une grande stupeur. Comment admettre, pour lui si cartésien, qu’il serait lui-même l’auteur de son effondrement ? Est-il un affabulateur ? Est-il fou ? Comment soigner cette affliction ? Comment faire face à sa femme et sa belle-famille avec un tel diagnostic ? Cet éclairage médical me permet d’orienter mon intervention sur les symptômes somatomorphes. Je reprends avec lui ce que l’on sait sur les troubles dysfonctionnels. Une triple prise en charge va alors se mettre en place autour de Jovan : un psychiatre pour son état dépressif et ses douleurs, un kiné pour la rééducation de la marche, et nos entretiens psychologiques et hypnotiques. Pour moi cette pluridisciplinarité est indispensable. Je couple mes séances d’hypnose avec une approche plus classique d’entretien clinique sur le « savoir et comprendre pourquoi ». En fait, il a déjà fait une psychothérapie, mettant au jour des troubles post-traumatiques liés aux conflits de l’ex-Yougoslavie. Il me dit les avoir réglés. Je fais ici le choix de ne pas les développer. Ce qu’il garde aujourd’hui, c’est un sentiment oppressant de grande insécurité. « Dans l’existence tout peut s’effondrer. » C’est lui qui s’est toujours relevé seul, courageusement. Cet état de stress permanent le maintient dans un état d’hypervigilance et d’extrêmes tensions. Nous faisons ensemble les liens qui se tissent entre son histoire, sa situation d’existence actuelle, et ses symptômes somatomorphes. C’est le corps qui parle. Les semaines et les séances se passent mais rien ne bouge vraiment. Il est toujours réceptif à l’état de détente et de bien-être en hypnose. Mes nombreuses suggestions post-hypnotiques sont sans résultat. A la fin de chaque séance, Jovan a toujours la démarche d’un échassier désarticulé. Je prends conseil auprès du Docteur Dominique Megglé, avec qui j’étais en formation. Après m’avoir aidée à analyser la situation, il me dit cette phrase, que je ne comprends pas sur le coup : « ne sois pas là où on t’attend ». Après un temps de réflexion, je m’aperçois que je suis exactement là où on m’attend. Dans une thérapie classique qui était restée jusque-là en surface, inefficace. Les traitements hypnotiques des troubles post-traumatiques (exemple : projection du traumatisme sur écran et mes « MAY » (mouvement alternatif des yeux, en hypnose) ont sur lui des effets peu concluants. Je prends conscience que Jovan, sans le faire volontairement, maintient en échec mes techniques et mes suggestions directes post-hypnotiques. En effet, s’il accepte l’hypnose, son efficacité thérapeutique reste à prouver. Je pense que Jovan est dans une « résistance de protection » que je n’ai pas encore réussi à contourner. Il faut donc trouver un autre chemin. Mais lequel ? C’est ma supervision mensuelle avec Maxime Bellego qui vient grandement m’éclairer. Après cette prise de recul et ces temps de précieuses réflexions, je reprends des éléments relevés dans les entretiens cliniques : « Tu sais Jovan, je suis assez démunie devant ce qui t’arrive. Mais ce que je vois de toi pendant nos entretiens, c’est comment tu sais te protéger. Comment tu t’es toujours protégé. Comment tu as toujours su protéger les autres. Regarde ta vie : ça a toujours été efficace. La force est à l’intérieur de toi. Et pour ton symptôme, ce que l’inconscient a fait, l’inconscient peut le défaire. » Sur le pas de ma porte, je finis l’entretien par cette phrase qui s’impose à moi, et me semble venir de nulle part : « Et si finalement, Jovan, cet effondrement était une chance ?... »
PHASE 2 : LA THÉRAPIE DU « MINE DE RIEN »
C’est alors que je vais commencer la thérapie du « mine de rien ». Je maintiens les séances d’hypnose formelle parsemées de suggestions directes de rétablissement.
En parallèle, je décide de truffer mon discours informel d’une multitude de suggestions indirectes, en douce, mine de rien. Un peu à la façon de la Pomponnette de Marcel Pagnol dans La femme du boulanger (ça rappellera des souvenirs à ceux qui ont fait des formations avec le Docteur Patrick Bellet). Cette façon indirecte de communication crée la confusion chez le patient. Dominique Megglé parle « de choc et surprise ». Je me sers aussi des techniques de l’histoire dans l’histoire, appelées aussi histoire en escalier ou encore en poupées russes, comme j’aime les nommer. Je saupoudre le tout de phrases refrains, qui viennent en leitmotiv parsemer mon discours, technique dont parle Sophie Cohen. Pour couronner le tout, pour dépasser mes difficultés, je demande à mon inconscient de prendre le relais et de me montrer la voie de mon inventivité. « Le conscient c’est lui qui parle, l’inconscient c’est lui qui travaille. » C’est comme ça que je me réveille un matin avec le mot « Kapla » dans la tête. Kapla-Kapla-Kapla ! Vous savez ce que c’est ? Ce sont des petites planchettes de bois rectangulaires qui permettent, en les superposant, de faire apparaître des constructions imaginaires. Ce mot est pour moi une illumination. Le cheminement que je dois prendre devient clair. Une multitude d’idées bouillonnent. Toutes se connectent et un nombre incalculable d’histoires vraies ou romancées apparaissent dans mon esprit. Lorsque je me rends ce jour-là à mon cabinet…
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MARIE-CLOTILDE WURZ-DE BAETS
Psychologue clinicienne, pratique l’hypnose depuis 2011. Elle est encore aujourd’hui sur un versant d’étude et de recherche. Travaille en cabinet libéral et fait des interventions de formations et des cours pour des institutions. Au fur et à mesure des années, l’hypnose a changé sa pratique professionnelle.
Commander la Revue Hypnose & Thérapies Brèves n°61
N°61 Mai, Juin, Juillet 2021
Dossier : Ecothérapie et F. Roustang
- Edito: Créativité et résonance. Julien Betbèze, rédacteur en chef
- Peur de prendre l’avion. Technique des mains de Rossi. Corinne Paillette, médecin
Remise en mouvement. Les techniques hypnotiques du « mine de rien ». Marie-Clotilde Wurz de Baerts, psychologue clinicienne
Le pouvoir de la dissociation. Corps et trauma. Gérald Brassine, psychothérapeute
Urgences radiologiques. Le récit de ma vie de grande sensible. Kathy Prouille, manipulatrice en électrocardiologie
La plume et le masque. Histoire de masques, de vagues et de web-conférences par temps de pandémie. Olivier de Palézieux, médecin urgentiste
Douleur douceur
Edito. Gérard Ostermann, médecin
Automaticité et neurosciences. Carolane Desmarteaux, neuropsychologue et Pierre Rainville, directeur du laboratoire de neuropsychologie-physiologie de la douleur de Montréal
Syndromes d’Ehlers – Danlos. Errance du douloureux chronique. Sylvie Colombani-Claudel, médecin anesthésiste réanimateur et Blandine Rossi-Bouchet, orthophoniste
Dossier Ecothérapie autour de François Roustang
Edito : Réintroduire un imaginaire centré sur la coopération. Julien Betbèze
François Roustang et l’écothérapie. Il suffit de se sentir vivant. Virginie Coulombe, psychologue clinicienne
Hypnose et crise écologique. La transe, renouveau anthropologique. Nicolas Bichot, psychologue clinicien
Hypnose et narcissisme. La métaphore au service de la relation. Alexia Morvan, docteur en chirurgie dentaire
Rubriques :
Quiproquo, malentendu et incommunicabilité : Résonance. Stefano Colombo, psychiatre, illustration Mohand Chérif Si Ahmed, psychiatre
Les champs du possible : A la bonne heure ! Adrian Chaboche, spécialiste en médecine générale et globale
Culture monde : Ces songes qui guérissent. Les rites d’incubation d’Hyderabad à Epidaure. Sylvie Le Pelletier-Beaufond, médecin-psychothérapeute.
Les grands entretiens : Chantal Wood, pédiatre. Par Gérard Fitoussi, médecin
Dossier : Ecothérapie et F. Roustang
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Douleur douceur
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