Hypnoscope décembre 2015 - Actualités Therapeutiques


Retrouvez toute l'actualité en Hypnose du mois de décembre 2015.


Ouverture de l'Institut Hypnotim, institut de formation en hypnose et thérapies intégratives à Marseille

Philippe et moi-même, sommes fiers et heureux, en tant que parrains, de vous faire part de l'ouverture de l'institut Hypnotim à Marseille.

Cet institut est dirigé par Laurence Adjadj et Sophie Cohen en est la responsable pédagogique.
2 praticiennes que nous avons souvent l'habitude de cotoyer au CHTIP, compétentes et reconnues.

3ème Table ronde autour de l’hypnose

RÉFLEXIONS SUR LA PRÉSENCE THÉRAPEUTIQUE

JEUDI 10 MARS 2016 - de 18H à 20H
Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph - 185 rue Raymond Losserand 75014 Paris
Salle de conférence NDBS - Galerie Saint-Jean porte 5 - niveau -1

MODERATEURS : Docteurs Marc Galy et Pascal Alfonsi

Méditer pour être présent

FABRICE MIDAL Philosophe - Fondateur de l’Ecole Occidentale de Méditation

Réflexions sur la relation thérapeutique à la lumière de la pensée chinoise

ROMAIN GRAZIANI Philosophe - Sinologue - Ecole Normale Supérieure

De la présence médicale à la présence thérapeutique : il n’y a qu’un pas

LAURIANE BORDENAVE Médecin anesthésiste et hypnothérapeute - IGR

AURORE MARCOU Médecin anesthésiste et hypnothérapeute - Institut Curie


"Au CHU de Rouen, les futures mamans peuvent préparer l’arrivée de leur bébé sous hypnose" - Paris Normandie

Gynécologie. Delphine Provost, médecin anesthésiste réanimateur au CHU de Rouen, propose une consultation aux futures mamans fondée sur l’hypnose pour leur permettre d’aborder avec plus de sérénité leur accouchement.

L’accouchement est un événement qui suscite souvent de l’inquiétude. Devant l’anxiété particulière de certaines patientes, Delphine Provost, médecin anesthésiste réanimateur qui travaille depuis quinze ans en gynécologie obstétrique, a ressenti le besoin de développer d’autres techniques pour détendre les patientes que celles utilisées couramment. « Les techniques traditionnelles se révèlent parfois insuffisantes ou inadaptées et nous sommes désarmés face à la détresse ou la douleur des patientes. C’est la raison pour laquelle je me suis formée à l’hypnose médicale depuis cinq ans et j’en ai découvert de nombreux bénéfices ».

Afin de pouvoir proposer cette possibilité au plus grand nombre, le service d’Anesthésie-Réanimation du CHU a ouvert une consultation de préparation à l’intervention et à l’accouchement. Celle-ci, réalisée par le Docteur Delphine Provost et deux infirmiers anesthésistes également formés à l’hypnose médicale, est destinée aux futures mamans particulièrement anxieuses, intéressées et motivées par cet outil qu’est l’hypnose. Elle permet de les préparer agréablement à cet événement et de désamorcer les appréhensions liées à l’environnement médicalisé.
 

MOBILISER SES RESSOURCES INTERNES
 

La consultation est ouverte deux jours par mois, et accueille les patientes pendant une heure. « Il s’agit vraiment d’un moment privilégié, consacré à l’écoute, aux explications complémentaires et à la mobilisation des ressources internes. Les demandes et les attentes sont très variées, il n’y a pas de réponse toute faite et la diversité des situations impose de s’adapter à chacune ».

La consultation se déroule en deux temps, dont la première partie est consacrée à l’écoute de la patiente. « La patiente a souvent un souhait d’informations supplémentaires auquel nous allons répondre par des explications appropriées et rassurantes, en utilisant l’hypnose conversationnelle. C’est une technique de communication qui utilise les outils de la rhétorique hypnotique, laquelle emploie un vocabulaire rassurant, en écartant les expressions anxiogènes. Des techniques de communication corporelles sont également mises en œuvre pour augmenter l’empathie et notre compréhension du patient. »

La deuxième phase est celle de l’hypnose formelle, où la patiente, assise ou allongée, entre dans un état de transe et va découvrir les possibilités qu’elle a d’agir sur elle-même et de mobiliser ses propres ressources. Elle est, par exemple, accompagnée dans un endroit de confort pour vivre un moment agréable, afin d’oublier ses angoisses et sa douleur. Cette autonomie découverte sera entretenue par des exercices à réaliser à domicile avant l’entrée à la maternité. Puis, ces ressources pourront être réutilisées par la patiente quand elle reviendra à l’hôpital.

PLUS D’APAISEMENT
 

Ouverte depuis janvier dernier, cette consultation - qui ne se substitue pas à la préparation à l’accouchement réalisée par les sages-femmes - a déjà reçu plus de soixante-dix patientes. « Les premiers retours témoignent d’une excellente satisfaction et d’une nette diminution de l’anxiété. Les patientes disent être apaisées et plus sereines pendant la période d’attente entre la consultation et l’accouchement. À la maternité, certaines réussissent à utiliser seules les outils donnés en consultation, mais c’est bien plus facile pour celles qui ont la chance de retrouver un praticien formé à l’hypnose le jour de l’accouchement ».

E-H.A.


 


"Rouen : le CHU se lance dans l'hypnose" - Tendance Ouest

Depuis le mois d'octobre, le CHU de Rouen pratique des chirurgies de la cataracte sous hypnose. Une première dans la région. Jusqu'à présent, deux patients ont testé cette pratique à Rouen pour les chirurgies de la cataracte.

"J'utilise l'hypnose pour réduire les douleurs ou l'anxiété, notamment en gynéco-obstétrique pour les femmes enceintes", indique Delphine Provost, médecin anesthésiste au CHU, qui s'est formée il y a quatre ans à l'institut Milton Erickson de Normandie. La chirurgie de la cataracte, qui se pratique habituellement en ambulatoire et dure une dizaine de minutes, nécessite une anesthésie locale et "se passe très bien de cette manière dans 99% des cas, précise le professeur Marc Muraine, ophtalmologue. Mais dans des cas particuliers, pour les patients phobiques et claustrophobes, l'hypnose peut permettre d'éviter une anesthésie générale".

Pendant l'intervention, Delphine Provost est reliée par des oreillettes au patient. "J'utilise l'hypnose conversationnelle, c'est-à-dire que j'opte pour un timbre de voix particulier, et que je les pousse à se focaliser sur quelque chose d'agréable." Une petite révolution locale qui ne peut fonctionner que si le patient est volontaire et prêt à voyager.

 
 


"Santé : l'hypnose pour remplacer les anesthésiants" - Francetvinfo

En France, l'hypnose est de plus en plus utilisée en milieu hospitalier, notamment pour diminuer le recours à l'anesthésie.

À Échiré, dans les Deux-Sèvres, un dentiste utilise l'hypnose depuis 30 ans. Claude Parodi pratique l'hypnose pour soigner ses patients. Pour Ghislaine c'est un grand soulagement. Les produits anesthésiques sont interdits à cette femme qui souffre de graves réactions allergiques pouvant entraîner la mort. L'hypnose médicale est une alternative pour endormir sa douleur.


Dissociée de l'instant

Durant toute la séance, le dentiste va lui parler doucement, lui suggérer un voyage dans l'ailleurs pour qu'elle soit dissociée de l'instant. Ghislaine sera dans un demi-sommeil, on parlera d'hypnose profonde. Ghislaine avouera n'avoir rien senti. "De temps en temps il y avait un petit moment d'inconfort, à ce moment-là je lui demandais de repartir et elle repartait tranquillement", explique Claude Parodi. L'hypnose est une pratique encore confidentielle qui tend à se développer dans tous les secteurs médicaux. 350 professionnels de la santé se sont formés en 2015 en France.
 


"Centre hospitalier : l'hypnose au service des futures mamans" - Le Républicain

Centre hospitalier : l'hypnose au service des futures mamans

Agnès Renesme, sage-femme, donne des consultations « hypnose » aux futures mamans de la maternité du Centre Hospitalier Sud-Gironde.
 

La maternité du Centre Hospitalier Sud-Gironde Langon-La Réole distribue depuis la semaine dernière un questionnaire auprès des patientes qui ont utilisé l’hypnose pour leur accouchement.

Agnès Renesme, 35 ans, sage-femme à la maternité depuis 11 ans, pratique depuis trois ans des consultations « hypnose », au service dirigé par le Dr Hélène Tissot. Elle a un diplôme universitaire obtenu à la Faculté de médecine de Bordeaux.

« L’hôpital m’a permis d’ouvrir une consultation, explique-t-elle. Un infirmier et un anesthésiste de l’hôpital sont aussi diplômés et se servent de l’hypnose pour désangoisser des patients qui le souhaitent. Une infirmière du Pôle douleur et un médecin ont également le diplôme. »

Pour faire face à l’anxiété et la douleur de l’accouchement

Le vendredi, depuis deux ans, elle rencontre des patientes de la maternité qui peuvent avoir une réelle demande pour l’hypnose, « dans un contexte d’anxiété avant l’accouchement ou dans le cadre d’un projet de naissance précis. Le médecin ou la sage-femme peuvent proposer à la patiente cette alternative. »

« Mais il y a aussi l’acupuncture, l’homéopathie… » ajoute Claudine Davesne, cadre sage-femme.

L’hypnose peut être pratiquée, avec l’accord bien sûr des patientes, soit en consultation, soit lors du travail de l’accouchement.

« Beaucoup de patientes, qui ont subi un premier accouchement douloureux, souhaitent faire appel à l’hypnose pour la venue de leur deuxième enfant », poursuit Agnès Renesme.

« L’hypnose permet de mobiliser ce que l’on a à l’intérieur de soi pour faire face à l’anxiété et la douleur. »

L’article complet est à lire dans Le Républicain, actuellement en kiosque, ou en version numérique.


Rédigé le Mardi 8 Décembre 2015 à 12:38 | Lu 870 fois modifié le Mardi 15 Décembre 2015