Au centre hospitalier de Cahors, on se prépare à l’hypnose thérapeutique par la réalité virtuelle - La Dépêche.fr
L’hypnose thérapeutique fait des miracles, y compris chez les jeunes patients. Fort de son expérience en la matière, le service pédiatrie du centre hospitalier de Cahors souhaite développer ce procédé, avec le soutien d’Hôpital Sourire.
« Le projet serait de mettre en place une hypnose thérapeutique grâce à la réalité virtuelle, dévoilent le docteur Thierry Lecine, pédiatre et Marie-José Tecles la référente de l’association pour le Lot. Grâce à cette technique innovante, nous parvenons à déconnecter le patient qui ressent moins d’angoisse et moins de douleur, sans intervention médicamenteuse ».
Le concept utilise un casque permettant de se projeter dans un univers virtuel apaisant. Il présente en effet une action antalgique et une action anxiolytique. « Ce basculement hypnotique, poursuit le pédiatre, favorise également le déroulement des soins ou de l’intervention, et rassure les parents aussi ».
Pour Hôpital Sourire, ce dérivatif qui embarque les enfants dans un état hypnotique a prouvé son efficacité. Marie-José Tecles est ravie de pouvoir accompagner le centre hospitalier dans cette action. « Il faut que nous réunissions les fonds nécessaires pour être en capacité d’offrir le matériel aux équipes soignantes de Cahors. Ce serait une belle opération, après la création d’une aire de jeux, l’installation d’une pouponnière et d’un petit salon », énumère avec satisfaction la représentante de l’association lotoise créée en 2012.
Habituellement, cette solidarité se réalise en direction des enfants, mais avec ce nouveau projet, tant Hôpital Sourire que le centre hospitalier de la ville mesurent les nombreuses opportunités pour les différents services.
« Si cette hypnose par la réalité virtuelle peut adoucir le passage des enfants et des adolescents au bloc opératoire, elle peut également intéresser les patients adultes. Autant en faire bénéficier le plus grand nombre », reconnaissent les partenaires.
Pour concrétiser ce projet, Hôpital Sourire a déjà reçu quelques soutiens financiers, et compte sur la générosité de tous ceux qui le pourront.
Un outil innovant au service de la médecine
« Il faut compter une dépense de 1500 à 2000€ par an, sur 3 ans, pour l’acquisition d’une mallette », précise le docteur Lecine qui a pu tester hier l’équipement présenté par la société montpelliéraine Caycéo. Cela comprend un à plusieurs casques de réalité virtuelle, des écouteurs, un routeur Wifi, une tablette qui sert d’interface, de nombreux logiciels accessibles à partir de 6/8 ans, ainsi que des jeux pour les plus petits, etc. « Le protocole d’hypnose est scientifique et particulièrement intéressant puisqu’il n’est pas nécessaire d’être formé à l’hypnose pour pouvoir utiliser cet outil innovant », reconnaît le docteur Thierry Lécine, encore fasciné par son expérience dans un lagon virtuel.
Laetitia Bertoni
« Le projet serait de mettre en place une hypnose thérapeutique grâce à la réalité virtuelle, dévoilent le docteur Thierry Lecine, pédiatre et Marie-José Tecles la référente de l’association pour le Lot. Grâce à cette technique innovante, nous parvenons à déconnecter le patient qui ressent moins d’angoisse et moins de douleur, sans intervention médicamenteuse ».
Le concept utilise un casque permettant de se projeter dans un univers virtuel apaisant. Il présente en effet une action antalgique et une action anxiolytique. « Ce basculement hypnotique, poursuit le pédiatre, favorise également le déroulement des soins ou de l’intervention, et rassure les parents aussi ».
Pour Hôpital Sourire, ce dérivatif qui embarque les enfants dans un état hypnotique a prouvé son efficacité. Marie-José Tecles est ravie de pouvoir accompagner le centre hospitalier dans cette action. « Il faut que nous réunissions les fonds nécessaires pour être en capacité d’offrir le matériel aux équipes soignantes de Cahors. Ce serait une belle opération, après la création d’une aire de jeux, l’installation d’une pouponnière et d’un petit salon », énumère avec satisfaction la représentante de l’association lotoise créée en 2012.
Habituellement, cette solidarité se réalise en direction des enfants, mais avec ce nouveau projet, tant Hôpital Sourire que le centre hospitalier de la ville mesurent les nombreuses opportunités pour les différents services.
« Si cette hypnose par la réalité virtuelle peut adoucir le passage des enfants et des adolescents au bloc opératoire, elle peut également intéresser les patients adultes. Autant en faire bénéficier le plus grand nombre », reconnaissent les partenaires.
Pour concrétiser ce projet, Hôpital Sourire a déjà reçu quelques soutiens financiers, et compte sur la générosité de tous ceux qui le pourront.
Un outil innovant au service de la médecine
« Il faut compter une dépense de 1500 à 2000€ par an, sur 3 ans, pour l’acquisition d’une mallette », précise le docteur Lecine qui a pu tester hier l’équipement présenté par la société montpelliéraine Caycéo. Cela comprend un à plusieurs casques de réalité virtuelle, des écouteurs, un routeur Wifi, une tablette qui sert d’interface, de nombreux logiciels accessibles à partir de 6/8 ans, ainsi que des jeux pour les plus petits, etc. « Le protocole d’hypnose est scientifique et particulièrement intéressant puisqu’il n’est pas nécessaire d’être formé à l’hypnose pour pouvoir utiliser cet outil innovant », reconnaît le docteur Thierry Lécine, encore fasciné par son expérience dans un lagon virtuel.
Laetitia Bertoni
Accouchement : l’hypnose comme déconditionnement de la douleur - Santémentale.fr
La Fondation APICIL présente dans un communiqué le projet de recherche de Christine Chalut-Natal Morin, doctorante sous la direction du Pr Antoine Bioy, enseignant chercheur à l’Université Paris 8, lié aux douleurs de l’accouchement et au recours à l’hypnose comme processus de désapprentissage de la douleur. Cette recherche vise à remettre les femmes au centre du processus de gestion de la douleur de l’accouchement, en s’appuyant sur une capacité spécifique de la femme enceinte : son haut potentiel d’hypnotisabilité (1). La Fondation APICIL soutient la mise en oeuvre de cette étude, à hauteur de 29 976€ au côté de l’Université Paris 8.
Les représentations autour de l’accouchement ont considérablement évolué ces trente dernières années. La notion de contrôle est aujourd’hui omniprésente dans une maternité ; notamment avec le contrôle médical tout au long de la grossesse, avec l’hypermédicalisation de l’accouchement et le contrôle de la douleur grâce à la systématisation de l’anesthésie péridurale.
Paradoxalement, plus l’environnement est sécure, moins l’accouchement est douloureux et plus les femmes sont angoissées. Cette angoisse est essentiellement liée à la peur de ressentir la douleur. Cette dernière peut être envisagée comme une douleur programmée, entretenue et majorée par les phénomènes d’anxiété qui s’y rattachent et sont source de stress. Ces phénomènes nuisent au bon déroulement de l’accouchement, entravent le processus de naissance et augmentent les interventions médicales qui induisent à leur tour certaines complications tant médicales que psychologiques. Ce projet vise à remettre les femmes au centre du processus de gestion de la douleur de l’accouchement en s’appuyant sur une capacité spécifique à la femme enceinte : son haut potentiel d’hypnotisabilité.
« La littérature scientifique sur l’hypnose et l’obstétrique est assez ambivalente. Elle est aussi partielle, car n’aborde que certains paramètres et n’offre pas réellement une vision sur les processus dynamiques à l’oeuvre. Cette recherche est importante parce que pour la première fois, elle teste un modèle de compréhension de la dynamique d’accompagnement auprès de femmes enceintes jusqu’au contexte de l’accouchement et s’intéresse évidemment au vécu qu’il génère. Par ailleurs, l’hypnose n’est ici pas désignée comme une simple technique de soutien contre la douleur mais elle est comprise comme une approche qualitative, respectant cette période importante qui mobilise chez les femmes accompagnées, leur rapport au corps, à leur histoire, à leurs repères de vie. L’hypnose est aussi une façon de jouer avec le temps, en préparant un avenir qui prend racine dans une évolution personnelle et dans un présent où tant de choses se trouvent remaniées. Le fait que les femmes enceintes soient plus sensibles à l’hypnose peut bien entendu être vu comme les conséquences de processus psycho-physiologiques.
Mais on peut aussi y voir le besoin de ces femmes, de ces futures mères d’un premier ou nouvel enfant, de ressentir la façon dont l’enfantement à venir dessine un nouveau rapport au monde et combien l’hypnose, qui interroge les plans corporels, psychiques, spirituels / existentiels, peut participer de ce mouvement. »
Pr Antoine Bioy, Enseignant chercheur (Paris 8) et psychologue hypno-thérapeute attaché au CHU Bordeaux.
Bénéfices attendus
Au-delà du bien-être et du confort, qui sont primordiaux pour les patientes pendant leur accouchement et des bénéfices médicaux et psychologiques cités ci-dessus, cette capacité retrouvée à gérer la douleur de l’enfantement aura un impact spécifique sur l‘accouchement d’une femme et la naissance d’une mère qui influencera probablement la relation mère-enfant.
En termes de santé publique :
– Diminution de l’anxiété pendant la grossesse.
– Diminution des interventions médicales iatrogènes4.
– Diminution des troubles psychologiques liés au mauvais vécu de l’accouchement.
– Meilleure satisfaction des patientes.
En termes économiques :
Une diminution des coûts liés à l’accouchement et ses complications est envisagée : moins d’anesthésie péridurale, diminution des effets secondaires des interventions iatrogènes mais aussi des troubles
psychologiques et donc des coûts inhérents à leur prise en charge (traitements, durée de séjour…).
(1) L’hypnotisabilité d’un sujet réfère à sa capacité à entrer en hypnose avec ou sans l’intervention d’une tierce personne dans le cas de l’autohypnose par exemple.
Les représentations autour de l’accouchement ont considérablement évolué ces trente dernières années. La notion de contrôle est aujourd’hui omniprésente dans une maternité ; notamment avec le contrôle médical tout au long de la grossesse, avec l’hypermédicalisation de l’accouchement et le contrôle de la douleur grâce à la systématisation de l’anesthésie péridurale.
Paradoxalement, plus l’environnement est sécure, moins l’accouchement est douloureux et plus les femmes sont angoissées. Cette angoisse est essentiellement liée à la peur de ressentir la douleur. Cette dernière peut être envisagée comme une douleur programmée, entretenue et majorée par les phénomènes d’anxiété qui s’y rattachent et sont source de stress. Ces phénomènes nuisent au bon déroulement de l’accouchement, entravent le processus de naissance et augmentent les interventions médicales qui induisent à leur tour certaines complications tant médicales que psychologiques. Ce projet vise à remettre les femmes au centre du processus de gestion de la douleur de l’accouchement en s’appuyant sur une capacité spécifique à la femme enceinte : son haut potentiel d’hypnotisabilité.
« La littérature scientifique sur l’hypnose et l’obstétrique est assez ambivalente. Elle est aussi partielle, car n’aborde que certains paramètres et n’offre pas réellement une vision sur les processus dynamiques à l’oeuvre. Cette recherche est importante parce que pour la première fois, elle teste un modèle de compréhension de la dynamique d’accompagnement auprès de femmes enceintes jusqu’au contexte de l’accouchement et s’intéresse évidemment au vécu qu’il génère. Par ailleurs, l’hypnose n’est ici pas désignée comme une simple technique de soutien contre la douleur mais elle est comprise comme une approche qualitative, respectant cette période importante qui mobilise chez les femmes accompagnées, leur rapport au corps, à leur histoire, à leurs repères de vie. L’hypnose est aussi une façon de jouer avec le temps, en préparant un avenir qui prend racine dans une évolution personnelle et dans un présent où tant de choses se trouvent remaniées. Le fait que les femmes enceintes soient plus sensibles à l’hypnose peut bien entendu être vu comme les conséquences de processus psycho-physiologiques.
Mais on peut aussi y voir le besoin de ces femmes, de ces futures mères d’un premier ou nouvel enfant, de ressentir la façon dont l’enfantement à venir dessine un nouveau rapport au monde et combien l’hypnose, qui interroge les plans corporels, psychiques, spirituels / existentiels, peut participer de ce mouvement. »
Pr Antoine Bioy, Enseignant chercheur (Paris 8) et psychologue hypno-thérapeute attaché au CHU Bordeaux.
Bénéfices attendus
Au-delà du bien-être et du confort, qui sont primordiaux pour les patientes pendant leur accouchement et des bénéfices médicaux et psychologiques cités ci-dessus, cette capacité retrouvée à gérer la douleur de l’enfantement aura un impact spécifique sur l‘accouchement d’une femme et la naissance d’une mère qui influencera probablement la relation mère-enfant.
En termes de santé publique :
– Diminution de l’anxiété pendant la grossesse.
– Diminution des interventions médicales iatrogènes4.
– Diminution des troubles psychologiques liés au mauvais vécu de l’accouchement.
– Meilleure satisfaction des patientes.
En termes économiques :
Une diminution des coûts liés à l’accouchement et ses complications est envisagée : moins d’anesthésie péridurale, diminution des effets secondaires des interventions iatrogènes mais aussi des troubles
psychologiques et donc des coûts inhérents à leur prise en charge (traitements, durée de séjour…).
(1) L’hypnotisabilité d’un sujet réfère à sa capacité à entrer en hypnose avec ou sans l’intervention d’une tierce personne dans le cas de l’autohypnose par exemple.
Centre hospitalier Eure Seine. Quand l'hypnose se met au service de la médecine - Le Démocrate Vernonnais
Au Centre hospitalier Eure Seine Evreux/Vernon, l'hypnose a fait son entrée au sein des blocs opératoires et des urgences.
Comme la musique peut détendre un patient avant son opération, l’hypnose peut, elle aussi, aider à calmer ses angoisses et son stress.
Au Centre hospitalier Eure Seine, le personnel a été spécialement formé par l’Institut normand de l’hypnose pour accompagner les patients.
Jean-Baptiste Hardy, anesthésiste réanimateur, a suivi une formation de deux ans pour pratiquer l’hypnose dite Eriksonnienne. Objectif: « maîtriser le langage qui permet de traiter l’anxiété et la douleur chez son patient ».
Une façon d’avoir moins recours à la solution médicamenteuse tout en privilégiant le confort de la personne prise en charge.
Hypnose conversationnelle
C’est par la parole que le médecin tente de faire « oublier » au patient l’instant présent.
« On parle calmement, on choisit nos mots et des images positives, raconte le praticien. L'objectif en préopératoire par exemple, c'est que le patient calme ses angoisses, son stress, qu'il ait un meilleur ressenti et qu'ensuite, il n'ait pas de souvenir traumatique de son opération ou de son réveil ». Jean-Baptiste Hardy, Médecin anesthésiste
Le patient est amené à se détacher de la situation présente pour s’imaginer être dans un endroit qu’il aime, avec des sensations agréables et en étant parfaitement détendu.
Moins d’effets secondaires
Que chacun se rassure, pas question de se faire opérer à cœur ouvert uniquement sous hypnose. L’hypnose intervient en complément d’une anesthésie locale : « Au CH Eure Seine, on ne pratique pas l’hypnose en anesthésie générale ».
Si, en ce moment, beaucoup d’opérations ont dû être déprogrammées en raison de l’épidémie de coronavirus, l’hypnose est également utilisée aux urgences :
« On l’utilise aux urgences pour poser une attelle ou une perfusion par exemple, lorsqu’il faut faire des points de suture ».
Du côté des patients, « nous n’avons jamais de retour négatif. C’est même parfois une demande de leur part lorsqu’ils ont déjà expérimenté l’hypnose pour se soulager d’une addiction comme arrêter de fumer ».
L’hypnose permet également de mieux gérer sa douleur : « On évite ainsi les effets secondaires inhérents aux médicaments. Les réveils se déroulent de façon plus apaisée ».
Et parce qu’ils sont très réceptifs à tout ce qui touche l’imaginaire, les enfants « sont les premiers à ressentir les bienfaits de l’hypnose ».
Accompagner le patient
Le médecin, lui, apprécie d’avoir ajouté « une corde à son arc. On développe beaucoup plus l’empathie, l’écoute. Lorsque l’on est anesthésiste, on a une prise en charge globale du patient. C’est à nous de le préparer au mieux à subir un geste chirurgical et l’hypnose est un bon moyen d’accompagner le patient ».
Neurologie, gériatrie, rhumatologie, néphrologie, oncologie, gynécologie obstétrique, pédiatrie, pneumologie… tous les services de l’hôpital sont concernés et nombreux sont les soignants qui se sont formés.
« Dix à quinze de mes patients par jour bénéficient d’un accompagnement par l’hypnose », précise Jean-Baptiste Hardy.
Fabienne Marie
Comme la musique peut détendre un patient avant son opération, l’hypnose peut, elle aussi, aider à calmer ses angoisses et son stress.
Au Centre hospitalier Eure Seine, le personnel a été spécialement formé par l’Institut normand de l’hypnose pour accompagner les patients.
Jean-Baptiste Hardy, anesthésiste réanimateur, a suivi une formation de deux ans pour pratiquer l’hypnose dite Eriksonnienne. Objectif: « maîtriser le langage qui permet de traiter l’anxiété et la douleur chez son patient ».
Une façon d’avoir moins recours à la solution médicamenteuse tout en privilégiant le confort de la personne prise en charge.
Hypnose conversationnelle
C’est par la parole que le médecin tente de faire « oublier » au patient l’instant présent.
« On parle calmement, on choisit nos mots et des images positives, raconte le praticien. L'objectif en préopératoire par exemple, c'est que le patient calme ses angoisses, son stress, qu'il ait un meilleur ressenti et qu'ensuite, il n'ait pas de souvenir traumatique de son opération ou de son réveil ». Jean-Baptiste Hardy, Médecin anesthésiste
Le patient est amené à se détacher de la situation présente pour s’imaginer être dans un endroit qu’il aime, avec des sensations agréables et en étant parfaitement détendu.
Moins d’effets secondaires
Que chacun se rassure, pas question de se faire opérer à cœur ouvert uniquement sous hypnose. L’hypnose intervient en complément d’une anesthésie locale : « Au CH Eure Seine, on ne pratique pas l’hypnose en anesthésie générale ».
Si, en ce moment, beaucoup d’opérations ont dû être déprogrammées en raison de l’épidémie de coronavirus, l’hypnose est également utilisée aux urgences :
« On l’utilise aux urgences pour poser une attelle ou une perfusion par exemple, lorsqu’il faut faire des points de suture ».
Du côté des patients, « nous n’avons jamais de retour négatif. C’est même parfois une demande de leur part lorsqu’ils ont déjà expérimenté l’hypnose pour se soulager d’une addiction comme arrêter de fumer ».
L’hypnose permet également de mieux gérer sa douleur : « On évite ainsi les effets secondaires inhérents aux médicaments. Les réveils se déroulent de façon plus apaisée ».
Et parce qu’ils sont très réceptifs à tout ce qui touche l’imaginaire, les enfants « sont les premiers à ressentir les bienfaits de l’hypnose ».
Accompagner le patient
Le médecin, lui, apprécie d’avoir ajouté « une corde à son arc. On développe beaucoup plus l’empathie, l’écoute. Lorsque l’on est anesthésiste, on a une prise en charge globale du patient. C’est à nous de le préparer au mieux à subir un geste chirurgical et l’hypnose est un bon moyen d’accompagner le patient ».
Neurologie, gériatrie, rhumatologie, néphrologie, oncologie, gynécologie obstétrique, pédiatrie, pneumologie… tous les services de l’hôpital sont concernés et nombreux sont les soignants qui se sont formés.
« Dix à quinze de mes patients par jour bénéficient d’un accompagnement par l’hypnose », précise Jean-Baptiste Hardy.
Fabienne Marie