Montpellier, capitale francophone de l’hypnose du 1er au 4 mai 2019 - Occitanie Tribune
Du 1er au 4 mai 2019, 1000 professionnels de santé sont attendus au Corum de Montpellier à l’occasion du 11e Forum de l’hypnose, organisé par la Confédération Francophone d’Hypnose et Thérapies Brèves (CFHTB). L’événement permettra aux acteurs de la santé d’échanger autour du développement de l’hypnose médicale, une pratique qui se démocratise. Une conférence grand public se tiendra le 4 mai.
Science, préscience, conscience : l’hypnose aux frontières du réel
C’est à Montpellier que la CFHTB a choisi de se réunir pour la 11e édition de son Forum de l’hypnose, sous le thème Science, préscience, conscience : l’hypnose aux frontières du réel. Médecins, infirmiers, psychiatres, dentistes... tous les professionnels du corps médical sont invités à vivre trois jours de programme intensif. Les masters class, ateliers, visioconférences, conférences plénières et les tables rondes seront animés par des acteurs majeurs de la santé, dont certains à la renommée internationale.
C’est le cas de Roxana ERICKSON-KLEIN, fille du célèbre hypno-thérapeute Milton ERICKSON, ancienne infirmière enseignant désormais les méthodes de son père, qui interviendra le jeudi 2 mai. Gorgio NARDONE, psychothérapeute italien auteur de nombreux ouvrages et représentant de la thérapie brève stratégique, interviendra quant à lui le vendredi 3 mai pour expliquer les techniques de l’hypnothérapie sans transe.
L’hypnose, un outil médical qui a le vent en poupe
Seule confédération médicale de France, la CFHTB souhaite démystifier l’hypnose et son caractère spectaculaire. A travers cette manifestation d’envergure, elle met en lumière l’hypnothérapie moderne comme un véritable outil médical, au bénéfice du patient. L’hypnose est en effet de plus en plus pratiquée dans les établissements de santé et enseignée dans les formations de médecine. La faculté de Montpellier est d’ailleurs pionnière en la matière : depuis 2008, un Diplôme Inter Universitaire d’hypnose médicale y est proposé, et une Unité d’Enseignement Libre de sensibilisation à l’hypnose médicale a été créée en 2013 pour les étudiants de médecine de second cycle. La faculté d’odontologie propose quant à elle un Diplôme Universitaire d’hypnose dentaire depuis 2016.
L’hypnose peut notamment être employée pour éviter une anesthésie préopératoire, mais ses cas d’indications sont de plus en plus étendus. De la gestion de la douleur, de l’anxiété ou la dépression à la lutte contre les troubles du sommeil, les phobies et les addictions, en passant par la réduction des acouphènes, l’hypnose se veut performante dans de multiples cas de figure.
« L’autohypnose pour tous »
Le Forum ouvre ses portes au grand public à l’occasion d’une conférence le samedi 4 mai, de 15h à 17h. Elle portera sur la thématique de l’autohypnose pour tous : apprendre à gérer son stress, à combattre ses peurs.
A propos
La CFHTB regroupe les Instituts Milton Erickson et des associations de praticiens travaillant dans le champ de l’hypnose et des psychothérapies brèves. Elle représente environ 3000 professionnels de France, Belgique, Suisse, Luxembourg et du Québec. Elle assure une mission de formation médicale continue et organise tous les deux ans son Forum au siège de l’une des associations confédérées.
L’organisation du 11e Forum de la CFHTB au Corum de Montpellier est confiée à l’Institut Montpelliérain d’Hypnose Ericksonnienne Médicale (IMHEM), sous la présidence d’Isabelle NICKLES, qui est également vice- présidente de la CFHTB.
Programme complet disponible sur www.cfhtb-montpellier2019.org
Océane LHOMME
Science, préscience, conscience : l’hypnose aux frontières du réel
C’est à Montpellier que la CFHTB a choisi de se réunir pour la 11e édition de son Forum de l’hypnose, sous le thème Science, préscience, conscience : l’hypnose aux frontières du réel. Médecins, infirmiers, psychiatres, dentistes... tous les professionnels du corps médical sont invités à vivre trois jours de programme intensif. Les masters class, ateliers, visioconférences, conférences plénières et les tables rondes seront animés par des acteurs majeurs de la santé, dont certains à la renommée internationale.
C’est le cas de Roxana ERICKSON-KLEIN, fille du célèbre hypno-thérapeute Milton ERICKSON, ancienne infirmière enseignant désormais les méthodes de son père, qui interviendra le jeudi 2 mai. Gorgio NARDONE, psychothérapeute italien auteur de nombreux ouvrages et représentant de la thérapie brève stratégique, interviendra quant à lui le vendredi 3 mai pour expliquer les techniques de l’hypnothérapie sans transe.
L’hypnose, un outil médical qui a le vent en poupe
Seule confédération médicale de France, la CFHTB souhaite démystifier l’hypnose et son caractère spectaculaire. A travers cette manifestation d’envergure, elle met en lumière l’hypnothérapie moderne comme un véritable outil médical, au bénéfice du patient. L’hypnose est en effet de plus en plus pratiquée dans les établissements de santé et enseignée dans les formations de médecine. La faculté de Montpellier est d’ailleurs pionnière en la matière : depuis 2008, un Diplôme Inter Universitaire d’hypnose médicale y est proposé, et une Unité d’Enseignement Libre de sensibilisation à l’hypnose médicale a été créée en 2013 pour les étudiants de médecine de second cycle. La faculté d’odontologie propose quant à elle un Diplôme Universitaire d’hypnose dentaire depuis 2016.
L’hypnose peut notamment être employée pour éviter une anesthésie préopératoire, mais ses cas d’indications sont de plus en plus étendus. De la gestion de la douleur, de l’anxiété ou la dépression à la lutte contre les troubles du sommeil, les phobies et les addictions, en passant par la réduction des acouphènes, l’hypnose se veut performante dans de multiples cas de figure.
« L’autohypnose pour tous »
Le Forum ouvre ses portes au grand public à l’occasion d’une conférence le samedi 4 mai, de 15h à 17h. Elle portera sur la thématique de l’autohypnose pour tous : apprendre à gérer son stress, à combattre ses peurs.
A propos
La CFHTB regroupe les Instituts Milton Erickson et des associations de praticiens travaillant dans le champ de l’hypnose et des psychothérapies brèves. Elle représente environ 3000 professionnels de France, Belgique, Suisse, Luxembourg et du Québec. Elle assure une mission de formation médicale continue et organise tous les deux ans son Forum au siège de l’une des associations confédérées.
L’organisation du 11e Forum de la CFHTB au Corum de Montpellier est confiée à l’Institut Montpelliérain d’Hypnose Ericksonnienne Médicale (IMHEM), sous la présidence d’Isabelle NICKLES, qui est également vice- présidente de la CFHTB.
Programme complet disponible sur www.cfhtb-montpellier2019.org
Océane LHOMME
Intestin irritable : l’efficacité de l’hypnose - PassionSanté.be
L’hypnose individuelle ou en groupe pourrait constituer une approche intéressante pour soulager les symptômes des patients souffrant du syndrome de l’intestin (côlon) irritable.
L’efficacité de l’hypnose a déjà été explorée dans ce contexte, avec des résultats prometteurs. Une équipe néerlandaise (université d’Utrecht) a approfondi la question. Elle a réuni quelque 400 patients, répartis en trois groupes pour un suivi d’un an après six séances individuelles d’hypnothérapie, six séances collectives d’hypnose ou six séances de support (informations, conseils, soutien). Une évaluation de l’évolution des symptômes (douleurs abdominales, ballonnements, alternance de diarrhée et de constipation…) est intervenue à trois et à douze mois. Que constate-t-on ?
• A trois mois, 40% des patients du groupe hypnothérapie individuelle signalent une amélioration des symptômes, pour 33% dans le groupe hypnose collective et 16% dans le groupe support.
• A un an, un soulagement est rapporté par 40% des participants du groupe hypnose individuelle, 49% pour le groupe hypnose collective et 22% pour le groupe support.
On observe donc un double phénomène, indiquent les chercheurs : l’hypnothérapie semble réellement bénéficier à une proportion importante des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable, alors que les séances individuelles ou collectives paraissent présenter la même efficacité.
Les auteurs ajoutent que l’effet de l’hypnose porterait davantage sur la perception de l’intensité des symptômes que sur leur sévérité effective. Ils estiment que ces données méritent d’être encore mieux explorées, et que « l’hypnothérapie devrait être considérée comme un traitement possible face à ce syndrome ».
L’efficacité de l’hypnose a déjà été explorée dans ce contexte, avec des résultats prometteurs. Une équipe néerlandaise (université d’Utrecht) a approfondi la question. Elle a réuni quelque 400 patients, répartis en trois groupes pour un suivi d’un an après six séances individuelles d’hypnothérapie, six séances collectives d’hypnose ou six séances de support (informations, conseils, soutien). Une évaluation de l’évolution des symptômes (douleurs abdominales, ballonnements, alternance de diarrhée et de constipation…) est intervenue à trois et à douze mois. Que constate-t-on ?
• A trois mois, 40% des patients du groupe hypnothérapie individuelle signalent une amélioration des symptômes, pour 33% dans le groupe hypnose collective et 16% dans le groupe support.
• A un an, un soulagement est rapporté par 40% des participants du groupe hypnose individuelle, 49% pour le groupe hypnose collective et 22% pour le groupe support.
On observe donc un double phénomène, indiquent les chercheurs : l’hypnothérapie semble réellement bénéficier à une proportion importante des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable, alors que les séances individuelles ou collectives paraissent présenter la même efficacité.
Les auteurs ajoutent que l’effet de l’hypnose porterait davantage sur la perception de l’intensité des symptômes que sur leur sévérité effective. Ils estiment que ces données méritent d’être encore mieux explorées, et que « l’hypnothérapie devrait être considérée comme un traitement possible face à ce syndrome ».
Hypnose. Elle a toute sa place à l’hôpital privé - Plérin - LeTelegramme.fr
Que ce soit ce vendredi 22 mars à l’occasion de la Journée du sommeil ou dans le cadre de Mars bleu, l’hôpital privé des Côtes-d’Armor met en avant l’hypnose. Elle compte notamment sur elle pour trouver des patients apaisés, qui supporteront mieux interventions et traitements.
L’hypnose et son intérêt, on y croit ou on n’y croit pas. Rien n’empêche de s’informer. C’est ce qu’est venu faire un groupe, ce jeudi, à l’hôpital privé, auprès de Véronique Cotte, praticienne en hypnose, membre de l’Espace réflexion éthique de Saint-Brieuc. La structure offre déjà gratuitement ses services dans son espace bien-être, tant à l’adresse de son personnel qu’à celle des futurs papas et mamans, et ne manque pas d’inciter certains de ses patients à y faire appel avant ou après une hospitalisation.Un travail sur l’inconscient
Quelles sont les attentes des personnes venues ce jeudi à sa rencontre ? La curiosité pour les uns. La recherche d’une solution pour traiter une problématique pour les autres. Rien ne sert de cacher sa motivation : l’empathie dont fait preuve Véronique Cotte lui permet de lire en chacun comme dans un livre ouvert. Sa voix est posée et douce, ses gestes lents, son sourire permanent. Elle met dans un état de confiance qui va permettre à la parole de s’ouvrir.
On n’en est pas encore à l’hypnose - ce jeudi, il n’y aura pas d’initiation ou de démonstration, le temps imparti à l’atelier d’information étant déjà largement dépassé -, on en est à l’anamnèse, le retour sur le vécu, le bagage, l’histoire. « Au travers de l’hypnose, état de conscience modifié, on va aller chercher l’élément déclencheur des troubles, qu’ils soient du sommeil, de surpoids, d’anxiété, et on va agir sur comment les résoudre. On va travailler sur l’inconscient, siège de nos comportements, de nos émotions, de nos habitudes. Nous sommes ce que nous pensons », confie la praticienne.
Renforcer le mental et réguler les émotions
Son objectif ? Favoriser le changement « immédiat et dans la durée », retrouver la confiance en soi, apaiser le corps et le mental, développer sa capacité d’adaptation face aux situations de stress, dissiper les peurs éventuelles. Dans la sphère professionnelle et familiale, mais aussi, d’où l’intérêt en milieu hospitalier, avant et après une intervention chirurgicale, un traitement comme la chimiothérapie ou la radiothérapie.
« L’hypnose pourra aussi permettre de gérer la douleur », assure Véronique Cotte. Elle collabore d’ailleurs avec Fabienne, l’infirmière zen de l’hôpital qui intervient de nuit comme de jour pour accompagner les personnes en souffrance physique et/ou psychique. « L’hôpital a aussi formé des infirmières à l’hypnose, pour remplacer l’anesthésie dans certaines interventions chirurgicales bien ciblées. Mais pour pouvoir travailler ensemble, il faut être prêt. On vient à l’hypnose parce qu’on a envie d’être acteur de sa santé ».
L’hypnose et son intérêt, on y croit ou on n’y croit pas. Rien n’empêche de s’informer. C’est ce qu’est venu faire un groupe, ce jeudi, à l’hôpital privé, auprès de Véronique Cotte, praticienne en hypnose, membre de l’Espace réflexion éthique de Saint-Brieuc. La structure offre déjà gratuitement ses services dans son espace bien-être, tant à l’adresse de son personnel qu’à celle des futurs papas et mamans, et ne manque pas d’inciter certains de ses patients à y faire appel avant ou après une hospitalisation.Un travail sur l’inconscient
Quelles sont les attentes des personnes venues ce jeudi à sa rencontre ? La curiosité pour les uns. La recherche d’une solution pour traiter une problématique pour les autres. Rien ne sert de cacher sa motivation : l’empathie dont fait preuve Véronique Cotte lui permet de lire en chacun comme dans un livre ouvert. Sa voix est posée et douce, ses gestes lents, son sourire permanent. Elle met dans un état de confiance qui va permettre à la parole de s’ouvrir.
On n’en est pas encore à l’hypnose - ce jeudi, il n’y aura pas d’initiation ou de démonstration, le temps imparti à l’atelier d’information étant déjà largement dépassé -, on en est à l’anamnèse, le retour sur le vécu, le bagage, l’histoire. « Au travers de l’hypnose, état de conscience modifié, on va aller chercher l’élément déclencheur des troubles, qu’ils soient du sommeil, de surpoids, d’anxiété, et on va agir sur comment les résoudre. On va travailler sur l’inconscient, siège de nos comportements, de nos émotions, de nos habitudes. Nous sommes ce que nous pensons », confie la praticienne.
Renforcer le mental et réguler les émotions
Son objectif ? Favoriser le changement « immédiat et dans la durée », retrouver la confiance en soi, apaiser le corps et le mental, développer sa capacité d’adaptation face aux situations de stress, dissiper les peurs éventuelles. Dans la sphère professionnelle et familiale, mais aussi, d’où l’intérêt en milieu hospitalier, avant et après une intervention chirurgicale, un traitement comme la chimiothérapie ou la radiothérapie.
« L’hypnose pourra aussi permettre de gérer la douleur », assure Véronique Cotte. Elle collabore d’ailleurs avec Fabienne, l’infirmière zen de l’hôpital qui intervient de nuit comme de jour pour accompagner les personnes en souffrance physique et/ou psychique. « L’hôpital a aussi formé des infirmières à l’hypnose, pour remplacer l’anesthésie dans certaines interventions chirurgicales bien ciblées. Mais pour pouvoir travailler ensemble, il faut être prêt. On vient à l’hypnose parce qu’on a envie d’être acteur de sa santé ».