L'hypnose médicale, une pratique bien implantée au sein de l'hôpital d'Auch - Hit Radio
Longtemps cantonnée à l'univers du spectacle, l'hypnose s'impose au fur et à mesure des années comme une discipline sérieuse dans l'univers de la médecine. Elle est d'ailleurs plus en plus utilisée dans les hôpitaux français pour réduire le stress et la douleur des patients les plus anxieux avant des examens ou des opérations. C'est notamment le cas au Centre hospitalier d'Auch, où les techniques hypnotiques ont fait leur entrée il y a 8 ans au sein de l'hôpital. Avec succès : les patients sont de plus nombreux à vouloir en bénéficier avant un examen. Une technique qui fait également des émules chez les professionnels de santé de l'hôpital, nombreux au fur et à mesure des années à vouloir se former à cette médecine douce. Aude Santori, diplômée en hypnose médicale et manipulatrice radio au sein de l'hôpital d'Auch présente plus en détails l'hypnotérapie. Entretien.
Quand on parle hypnose on pense souvent à l'hypnose de spectacle que l'on peut voir dans certaines émissions télé ou dans la rue.
Quelle est la différence avec l'hypnose médicale ?
"Le but n'est pas du tout le même avec l'hypnose de spectacle classique, dont l'objectif va être juste de faire du spectacle, du sensationnel. Pour l'hypnose médicale, c'est quelque chose de beaucoup plus bienveillant. Le patient a le contrôle à tout moment de ce qu'il fait. On ne fera pas faire n'importe quoi aux patients. C'est vraiment dans un but de bien-être."
À qui s'adresse l'hypnose au sein de l'hôpital d'Auch ?
"Cela peut s'adresser tout d'abord aux patients hospitalisés qui sont anxieux, qui ont du mal à s'endormir ou qui sont douloureux. Ensuite, on l'utilise également au sein du service de la radiologie pour les patients en externe qui viennent passer en examen et qui souffrent par exemple de claustrophobie."
Quelles sont les techniques utilisées pour soulager le patient ?
"Dans un premier temps, c'est une communication thérapeutique qui se développe avec un vocabulaire axé sur le bien-être et du positif. Ensuite, il y a des séances un peu plus formelles avec une communication hypnotique. On va suggérer au patient des notions de détente, de sécurité, pour lui permettre de passer un agréable moment."
Quel est le retour des patients ?
"On a des retours très positifs. Sur l'IRM, de plus en plus de patients demandent à en bénéficier suite à leurs phobies ou angoisses."
Qui peut pratiquer l'hypnose au sein de l'hôpital ?
"On est plusieurs à avoir passé un diplôme universitaire d'hypnose médicale. Et ensuite, au sein de l'hôpital, on fait des sensibilisations au niveau de la communication thérapeutique. De plus en plus de personnels au sein de l'hôpital sont intéressés d'ailleurs par ces formations en interne.
Pour bénéficier de cette séance d'hypnose, il convient de payer un supplément lors de la consultation ?
"Non, c'est un accompagnement patient, c'est compris dans l'acte médical, cela ne nécessite aucun supplément. C'est vraiment une préparation à l'examen."
Précision : Pour en bénéficier il suffit de le notifier lors de la prise de rendez-vous avec la secrétaire ou bien de le demander à l'arrivée à l'hôpital avant l'examen. Il n'y a pas de conditions particulières pour pouvoir en bénéficier.
E.R
Quand on parle hypnose on pense souvent à l'hypnose de spectacle que l'on peut voir dans certaines émissions télé ou dans la rue.
Quelle est la différence avec l'hypnose médicale ?
"Le but n'est pas du tout le même avec l'hypnose de spectacle classique, dont l'objectif va être juste de faire du spectacle, du sensationnel. Pour l'hypnose médicale, c'est quelque chose de beaucoup plus bienveillant. Le patient a le contrôle à tout moment de ce qu'il fait. On ne fera pas faire n'importe quoi aux patients. C'est vraiment dans un but de bien-être."
À qui s'adresse l'hypnose au sein de l'hôpital d'Auch ?
"Cela peut s'adresser tout d'abord aux patients hospitalisés qui sont anxieux, qui ont du mal à s'endormir ou qui sont douloureux. Ensuite, on l'utilise également au sein du service de la radiologie pour les patients en externe qui viennent passer en examen et qui souffrent par exemple de claustrophobie."
Quelles sont les techniques utilisées pour soulager le patient ?
"Dans un premier temps, c'est une communication thérapeutique qui se développe avec un vocabulaire axé sur le bien-être et du positif. Ensuite, il y a des séances un peu plus formelles avec une communication hypnotique. On va suggérer au patient des notions de détente, de sécurité, pour lui permettre de passer un agréable moment."
Quel est le retour des patients ?
"On a des retours très positifs. Sur l'IRM, de plus en plus de patients demandent à en bénéficier suite à leurs phobies ou angoisses."
Qui peut pratiquer l'hypnose au sein de l'hôpital ?
"On est plusieurs à avoir passé un diplôme universitaire d'hypnose médicale. Et ensuite, au sein de l'hôpital, on fait des sensibilisations au niveau de la communication thérapeutique. De plus en plus de personnels au sein de l'hôpital sont intéressés d'ailleurs par ces formations en interne.
Pour bénéficier de cette séance d'hypnose, il convient de payer un supplément lors de la consultation ?
"Non, c'est un accompagnement patient, c'est compris dans l'acte médical, cela ne nécessite aucun supplément. C'est vraiment une préparation à l'examen."
Précision : Pour en bénéficier il suffit de le notifier lors de la prise de rendez-vous avec la secrétaire ou bien de le demander à l'arrivée à l'hôpital avant l'examen. Il n'y a pas de conditions particulières pour pouvoir en bénéficier.
E.R
Quels sont les bienfaits de l'hypnose ? BFMTV répond à vos questions
Avec Stéphanie Panaccione (psychologue)
L'hypnose en situation d'urgence: Urgences - Médecine générale - Anesthésie - Obstétrique - Odontologie - Psychiatrie
Aujourd'hui, l'hypnose est une pratique reconnue pour traiter et soulager des patients. Elle est souvent pratiquée en cabinet, dans un endroit calme et confortable. Quel que soit son exercice, tout soignant peut avoir à gérer des situations inattendues, quand « tout s’accélère ». Comment utiliser l'hypnose même dans le contexte de l'urgence? Agir vite en utilisant des techniques rapides, loin de l'image de relaxation parfois faussement véhiculée sur l'hypnose, mais loin aussi du sensationnel relayé dans les médias et toujours dans le respect du patient.
Ce livre pratique est écrit par des soignants pour des soignants, soit déjà formés à l'hypnose, soit intéressés par cette pratique et souhaitant se former.
Chaque chapitre s'intéresse à un contexte et ses enjeux (urgences, médecine générale, psychiatrie, soins infirmiers, anesthésie, obstétrique, odontologie...), à une technique utilisée par un praticien et est illustrée par de nombreux cas concrets.
Philippe Aïm, Denys Coester , Cécile Colas-Nguyen, Antoine Garnier , Nazmine Guler , Florent Hamon , Idrissa N'Diaye , Corinne Pissevin , Pascale Reynette , Sabine Robier , Jordan Verot
Ce livre pratique est écrit par des soignants pour des soignants, soit déjà formés à l'hypnose, soit intéressés par cette pratique et souhaitant se former.
Chaque chapitre s'intéresse à un contexte et ses enjeux (urgences, médecine générale, psychiatrie, soins infirmiers, anesthésie, obstétrique, odontologie...), à une technique utilisée par un praticien et est illustrée par de nombreux cas concrets.
Philippe Aïm, Denys Coester , Cécile Colas-Nguyen, Antoine Garnier , Nazmine Guler , Florent Hamon , Idrissa N'Diaye , Corinne Pissevin , Pascale Reynette , Sabine Robier , Jordan Verot